Avec l’appui des revues GRASPE et LE RENARD DECHAINE une Conférence-débat Le 2 mars 2011 à partir de 18h00 au Parlement Européen
Bâtiment Paul-Henri Spaak, salle P7C050
L’EUROPE sera-t-elle sociale ou non solidaire?
M. Gianni Pittella,
Premier Vice-président du PE
Mme Susan George,
Président d’honneur d’ATTAC France
M. Eduardo Chagas,
Secrétaire général de la Fédération internationale des travailleurs du transport
M. Georges Dassis,
Président Groupe des travailleurs du CESE
M. Philippe Lamberts,
Député européen, membre du Groupe des Verts et porte-parole du Parti européen Vert
À l’origine, la solidarité, fondée sur la recherche de l’intérêt commun, a été voulue et conçue comme le cœur et le moteur de la construction européenne.
Par la précarisation qu’elles produisent, sur laquelle elles se fondent, la crise économique et la mondialisation mettent sérieusement en danger toute forme de solidarité et conduisent insidieusement à la destruction des acquis sociaux des Européens (sécurité sociale, pensions, enseignement, recherche, etc.), source d’incertitude collective, elle favorise ainsi les replis identitaires.
Les réponses actuelles de l’Union Européenne ne sont pas à la hauteur des défis posés car elles demeurent timorées et ne s’axent pas suffisamment sur des politiques transnationales, porteuse de solidarité européenne.
Progressivement, cette situation instaure ainsi une précarité massive du travail et un désastreux chômage structurel.
Elle s’accompagne aussi d’une réduction drastique des services publics, tant en termes de disponibilité que de qualité, ceux-ci étant désormais qualifiés de “trop onéreux” voire d’”inutiles”!
Or, c’est justement en période de crise que les services publics et les services d’intérêt général sont les plus que jamais nécessaires.
La solidarité, c’est aussi se projeter ensemble dans l’avenir, c’est aussi concevoir la cohésion sociale comme condition d’une compétitivité retrouvée de l’économie européenne.
Ces efforts ne peuvent trouver leur pleine efficacité que dans un cadre européen et dans une relance du projet européen qui soit porteuse d’une redynamisation de l’initiative communautaire dans des domaines sensibles et stratégiques.