R&D demande à l’administration de renforcer son soutien aux 50 clubs de loisirs de Bruxelles, gérés par des collègues et qui jouent un rôle clé dans le renforcementde la cohésion sociale et pour le plus grand bien du personnel !

R&D souligne l’importance des clubs de loisirs notamment dans le nouveau mode de travail hybride où l’interaction et la cohésion sociales ont plus que jamais un rôle crucial sur la santé physique et mentale du personnel et de nos collègues pensionnés

Avec ce nouveau mode de travail hybride, le personnel a trouvé un certain équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée, et ce, à notre plus grande satisfaction. Cependant, nous sommes contraints de repenser notre politique sociale au sein de l’institution afin de l’adapter aux besoins de cette nouvelle ère.

Même si nous ne venons pas forcément au bureau tous les jours, la cohésion sociale peut toujours être parfaitement assurée. 

En effet, la cohésion sociale est une priorité majeure pour R&D , qui place l’Humain au cœur de ses priorités. R&D est un fervent défenseur d’une politique sociale solide et saine qui contribue activement au bien-être du personnel.

Les clubs de loisirs, créés et animés par les collègues, sont un des moyens efficaces pour maintenir une bonne cohésion sociale et établir des liens forts entre collègues. De plus, ils sont essentiels pour garder le contact avec les collègues retraités. 

Il est évident que les clubs de loisirs méritent d’être beaucoup plus soutenus afin de répondre aux attentes du personnel ! 

C’est pourquoi R&D demande une augmentation adéquate des subventions accordées aux clubs de loisirs (actuellement limitées à seulement 42.000€ pour l’ensemble des clubs) (SIC !) afin de répondre aux nouveaux besoins découlant de notre nouveau mode de travail hybride au sein de notre institution, et de faciliter l’accès des clubs aux locaux de la Commission et des Écoles européennes.

Il faut éviter d’imposer trop de bureaucratie inutile aux clubs de loisirs !

A l’heure actuelle, les clubs de loisirs ont introduit leurs demandes d’agréation et de subventions qui devront être approuvées par le Comité paritaire des Actions Sociales (COPAS) au mois de juin. Cette année, la DG RH a introduit de nouvelles lignes directrices exigeant que ces clubs deviennent des associations sans but lucratif (ASBL) plutôt que des associations de fait (AdF), afin de permettre aux collègues d’avoir une protection juridique en cas de litige.

Bien que R&D reconnaît qu’une protection juridique peut être nécessaire dans certains cas, nous ne pensons pas qu’elle doit être une source de tracas administratifs supplémentaires pour nos collègues.

En effet, pour les clubs ayant un nombre limité de membres, une ASBL n’est peut-être pas la meilleure option. Par ailleurs, les demandes des clubs doivent être encouragées et facilitées par des procédures administratives simplifiées. Enfin, il est important de noter qu’en plus de 50 ans d’existence, aucun conflit majeur n’est survenu et que les activités des clubs sont régulièrement suivies par le Groupement des cercles de loisirs.

Accès aux installations de la Commission

En ce qui concerne l’accès aux installations de la Commission utilisées par les clubs de loisirs, le Centre interinstitutionnel européen (CIE) d’Overijse mérite une attention particulière.

Nous sommes très fiers de ce centre sportif qui fonctionne depuis 1974. Il est utilisé non seulement par les collègues pour leurs activités de loisirs mais aussi par leurs enfants.

Ce CIE, qui est d’une grande importance pour nous, risquait de voir ses portes fermées définitivement. Cependant, grâce en partie à nos efforts, la Commission a finalement décidé de le rénover et il continue d’exister pour le plus grand plaisir des collègues actifs et retraités et de leurs enfants.

De plus, grâce aux investissements conséquents réalisés ces dernières années par nos collègues de l’OIB – que nous tenons à remercier pour leur engagement- le CIE reste un lieu très apprécié pour toute une série d’activités, y compris les activités sportives et les activités extrascolaires en plein air pendant les vacances de Pâques et d’été, ainsi que les rencontres favorisant l’esprit d’équipe.  Ce qui contribue à renforcer l’unité sociale entre les collègues.

Cependant, il est de la plus haute importance de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour garantir la viabilité financière à long terme du CIE en augmentant sa capacité opérationnelle, par exemple en étendant ses heures d’ouverture et en fournissant des services de restauration.

À cet égard, la DG RH doit également redoubler d’efforts pour encourager les services de la Commission à organiser leurs « away days » au CIE, qui offre une gamme complète de services, plutôt que d’opter pour d’autres lieux, souvent très coûteux.

Accès aux installations des Écoles européennes

En ce qui concerne l’accès des clubs de loisirs aux installations des Écoles européennes, il est totalement inacceptable que les clubs soient obligés de payer des prix déraisonnables : la Commission doit intervenir sans plus attendre pour exiger qu’il soit mis fin à cette pratique inadmissible !

R&D accueille favorablement le programme « Be Well at Work » et son plan d’action 2022-2025

Nous sommes fermement convaincus que ces initiatives doivent être plus largement promues et intégrées dans notre vie professionnelle quotidienne afin d’améliorer notre bien-être général. A ce sujet, nous invitons la DG RH à lancer une campagne de communication pour faire connaitre ces initiatives et aussi découvrir ces clubs à tout le personnel.

R&D recommande

Les recommandations de R&D sont résumées en quatre points :

  • 1. Un soutien sans faille des clubs de loisirs : ils favorisent une meilleure interaction sociale entre collègues, ce qui est important dans notre environnement de travail hybride. 
  • 2. La garantie que les clubs continueront à avoir accès au complexe sportif Van Merlant et aux infrastructures des écoles européennes dans des conditions acceptables.
  • 3. Davantage de sessions de formation et de campagnes de sensibilisation et de prévention sur le bien-être au travail organisées par la DG RH
  • 4. Davantage de lieux alloués pour promouvoir les interactions sociales entre collègues dans nos bâtiments. R&D continuera à proposer des conférences gratuites avec d’éminents experts pour aider les collègues et améliorer le bien-être au travail.

Conclusion

R&D travaille à tous les niveaux, et notamment au sein du Comité paritaire des Actions Sociales (COPAS), pour améliorer et renforcer la politique sociale de la Commission.

Si vous avez des suggestions, n’hésitez pas à nous en faire part et nous en tiendrons compte dans nos négociations avec l’administration.

Ensemble, nous créerons la politique sociale plus inclusive que nos collègues méritent tant.

Cristiano Sebastiani,

Président

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Pour plus d’informations : Être bien au travail

Résumé du plan d’action Bien-être au travail

Le plan d’action « Être bien au travail » pour 2022-2025 vise à améliorer la santé et le bien-être général du personnel de la Commission européenne grâce à une approche intégrée reposant sur trois piliers : le bien-être physique, le bien-être mental et le bien-être au travail. Il propose des actions concrètes telles que la promotion de modes de vie sains, l’amélioration des conditions de travail ergonomiques et le soutien à la réintégration après de longues absences pour cause de maladie. Le plan d’action met également l’accent sur la santé mentale par la sensibilisation et le soutien psychosocial et s’adapte aux réalités du travail hybride post-COVID-19. Enfin, il favorise l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée grâce à des options de télétravail flexibles et à diverses mesures de soutien à la famille.